
LE PAPYRUS MEDICAL D'EBERS
Georg Moritz EBERS (01/03/1837 – 07/08/1898) était un égyptologue et romancier allemand. Il est surtout connu pour son achat du papyrus EBERS, l’un des plus anciens documents médicaux égyptiens au monde, il a été écrit entre 1550 et 1600 avant J-C. pendant le règne d’AMENHOTHEP 1er.
Découvert par Edwin SMITH en 1862 à LOUXOR (THEBES), il fut ensuite acheté par Georg EBERS, à qui il doit son nom et sa traduction.
Maintenant dans la bibliothèque de l’Université de LEIPZIG, le papyrus est parmi les papyrus médicaux égyptiens anciens les plus importants. C’est l’un des deux plus anciens documents médicaux conservés au monde - l’autre étant le papyrus Edwin Smith. Le papyrus EBERS mentionne plus de 700 substances et recettes médicales qui comprennent des incantations et des concoctions, la plupart de ces substances sont tirées du règne végétal comme la myrrthe, le safran, le lotus bleu, l’aloès, les feuilles de ricin, l’extrait de lys, la résine, l’encens, le chanvre, l’huile de baumier, etc., Il y fait référence également de l’utilisation de substances du monde minéral et du monde animal.
C'est le texte le plus important pour approcher la médecine de l'Égypte antique. Il se présente comme une liste de recettes de remèdes avec indication succincte de l'affection à traiter. Il est d'interprétation difficile, car des termes médicaux restent énigmatiques et la plupart des substances n'ont pas été identifiées.
Il est le plus souvent considéré comme l'émergence d'une pensée médicale et pharmacologique dans un univers religieux ou magique.
Ce document mesure plus de vingt mètres de long sur trente centimètres de large, il contient 108 pages, soit 877 paragraphes, qui décrivent de nombreuses maladies dans plusieurs branches de la médecine (ophtalmologie, gastro-entérologie, gynécologie…), et les prescriptions correspondantes.
Ce papyrus représente le premier document humain faisant référence au cancer et au magnétisme.
Il y est écrit « Pose ta main sur la douleur et dis clairement que le mal disparaisse.»