Maître Philippe de Lyon, né le 25 avril 1849 à LOISIEUX, mort le 2 août 1905 à L' ARBRESLE, est un guérisseur français.
Maître Philippe ouvre un cabinet de magnétisme dans son hôtel particulier au 35 rue Tête-d'Or à LYON. Chaque jour, il a soigné les âmes et les corps de personnes venues demander guérison. Riches et pauvres ont profité de ses services pendant plus de vingt ans. Maître Philippe a le même comportement avec chacun. Que l'on soit aisé ou dans la précarité, il demande à tous des efforts de ne pas dire du mal de son prochain ou de « rendre le bien pour le mal ».
Maître Philippe soigna des milliers de personnes gratuitement, sans rien demander ; sauf des efforts pour faire le bien. Nombreuses de ses guérisons étaient considérées comme des miracles. Il disait qu'il guérissait par le pouvoir de la prière et de commandement. Maître Philippe expliquait qu'il se servait d'une force absolument inconnue sur terre, une force dépassant tout entendement, que le Christ lui-même employa pour faire plusieurs de ses miracles. Il appelait cette force « le 4e pôle de magnétisme » et la décrivait ainsi : « Ce n'est pas un courant, mais plutôt une Lumière, elle représente l'union du "Aimez-vous les uns les autres"» .
Voici l’une de ses guérisons :
Le vendredi 21 mai 1897, une petite fille de 10 ans est amenée par sa maman. L'enfant se traînait sur son séant, ne pouvait faire aucun mouvement de ses jambes et présentait une déviation marquée de la colonne vertébrale. La mère explique que cet enfant, qui est l'aîné de 4 autres se portant bien, est dans cet état depuis 7 ans et que les médecins n'ont obtenu aucune amélioration. Maître Philippe lui demande alors si elle veut payer ce qu'on va lui demander. Elle se met à pleurer.
Ce n’est pas une fortune matérielle que je demande, lui explique Maître Philippe, mais seulement la promesse de ne jamais médire de personne jusqu'à ce que votre fille ait 20 ans. Le promettez-vous ?
Sur la réponse affirmative de la mère éplorée, Maître Philippe fait mettre l'enfant à terre et lui dit : « Examinez votre enfant et voyez s'il y a de l'amélioration ». C'était exact. S'adressant à la fillette, lève-toi toute seule sans t’appuyez sur le banc. Après quelques efforts, l'enfant se leva devant toute l'assemblée dont l'émotion était à son comble.
